J + 7 - Glandouille et grande patience

Publié le par Limess



Une récupération un peu frauduleuse d'une des photos du blog de Jon ^^

Lors de mon premier festival de Cannes, l'année dernière, il m'est arrivée plusieurs fois de ne pas aller sur la croisette dans la journée, le rythme mettant tout simplement sur les rotules. Le corps ayant vraiment du mal à encaisser soirées alcoolisées et levé aux aurores pour les projections. Ma bonne résolution de ce festival 2009 était donc de combattre activement ce fléau menaçant tous les cinéphiles. C'est pourtant avec déception que nous avons dû rester à l'appartement en ce jour ensoleillé, à attendre désespérement l'arrivée du propriétaire pour qu'il puisse faire l'état d'un meuble suite à mon accident de la veille. Pas d'Almodovar pour moi, donc, sans regrets particuliers, celui-ci sortant le lendemain. Pas de Marco Bellochio non plus par contre, une déception vu mon intérêt toujours plus grandissant pour le cinéma italien !

Après l'émission de radio, j'entraîne Jonathan avec moi pour la projection d'I love you Philip Morris, le film que j'attendais le plus à la Quinzaine des réalisateurs. Alors que l'affiche avait été placardée l'année dernière dans les rues cannoises, ce long métrage connu par la suite un destin un peu particulier. Interdit aux États-Unis, il ne sortira en France - et en Europe ? - uniquement grâce à la perspicacité de Luc Besson, flairant ici un très grand film. Il a bien raison. Malheureusement, nous ne sommes pas les seuls à l'attendre et c'est en prenant notre mal en patience que nous nous mettons dans la file d'attente, trois heures auparavant. Il y a déjà du monde. Une attente largement récompensée, le film étant un vrai triomphe auprès de la salle. Nous y croiserons Gérard Jugnot et Lolita Chammah, fille de, mais aussi Ali Badou, l'un des journalistes littéraires que j'apprécie le plus à la télévision dans sa faculté à m'avoir fait découvrir pas mal d'excellentes oeuvres. Rien de bien palpitant, donc, en cette petite journée cannoise pour un carnet de bord, je vous l'accorde bien volontiers, peu intéressant... A l'opposé, donc, de ma journée du mercredi ! Fin de chronique ou l'art de créer du suspense... ou pas d'ailleurs !

Publié dans Festivals

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